Défaite 34-9 de l'équipe première à Vieux Marché
08-11-2010
Les redonnais commencent leur match avec de bonnes intentions. Notre équipe enchaîne plusieurs temps de jeu jusqu’aux 22m adverses. Mais à 10m de l’embut un trois-quart de Vieux Marché intercepte le ballon et nous plante un essai en contre de 90m ! Essai transformé. 7-0 à la 5e minute, contre le sens du jeu.
Puis à la 11e minute, les locaux bénéficient d’une pénalité à 5m de notre ligne. Les redonnais ne sont pas attentifs et se replacent trop lentement. Un joueur de Vieux Marché en profite et joue vite la pénalité pour applatir entre les pieds de redonnais statiques. (12-0) Le réalisme et l’opportunisme des joueurs de Vieux Marché assomment les redonnais en ce début de match, alors que nous avons créé plus de jeu.
Les locaux jouent alors avec plus de confiance. Nos joueurs manquent de réaction. Le replacement est trop lent sur de beaux enchaînements des joueurs du Rugby Kreiz Treger. Les joueurs sont anesthésiés, ou déjà fatigués ? Suite à un maul dans nos 22m, les locaux écartent vite la balle sur l’extérieur pour planter un bel essai de trois-quarts, qui sera transformé. Déjà 19-0 à la 22e minute.
Les redonnais parviennent quand même à enchaîner de belles séquences de jeu et jouent dans le camp des costarmoricains. Mais ceux-ci sont toujours dangereux sur les contres qui nous renvoient toujours dans nos propres 22m. Peu de pénalités sont accordés aux 2 équipes, ou sont situées trop loin des poteaux. A la 33e , Ludovic Chereau prend ses responsabilités de capitaine et choisit de tenter lui-même la première pénalité. Le ballon passe au dessus des courts poteaux. L’arbitre choisit d’accorder la pénalité (pour faire taire les jaloux de l’équipe 2 et empêcher Ludo de créer son équipe 3…). Ce score de 19-3 sera maintenu jusqu’à la mi-temps, malgré le vent favorable à Redon.
En seconde mi-temps, les redonnais tentent à nouveaux de beaux enchaînements. Plusieurs remplaçants apportent leur fraicheur physique, Alphonse Séné en tête. Mais pour ne rien changer, les joueurs du Trégor nous plantent à nouveau un essai opportuniste sur une pénalité à 5m jouée rapidement à la main. La leçon de la première mi-temps n’avait pas suffit aux redonnais. (3-24 à la 44e)
Les redonnaient poussent alors les locaux à la faute à de très nombreuses occasions, en conservant le ballon. Mais le vent de face ne permet pas de tenter toutes les pénalités. Sur 2 tentatives, à la 47e et à la 55e, David « Roméo » Guyon fait alors parler son efficacité au pied pour passer 2 pénalités mêmes excentrées (100% encore). Mais entre temps, le botteur local arrive à passer une de ses pénalités. (9-27 à la 59e).
Les redonnais, à nouveau en confiance dans le jeu, mais n’ayant plus assez d’espoirs pour le gain du match, tentent alors de prendre les locaux de vitesse. En bon cornac, Christophe Dupuis fait avancer son pack et met plus de pression autour des regroupements. Mais les balles pour nos trois-quarts ne sont pas toujours propres. Les trois-quarts de Vieux Marché montent en effet très rapidement, et collectivement, sur nos joueurs. L’arbitre sanctionne enfin cette « rush défense » trop souvent hors-jeu. Mais ceux-ci la mettent à nouveau à profit en nous plantant un nouvel essai de contre, qui sera transformé. (9-34)
Par contre de nombreuses actions redonnaises échouent tout près de la ligne d’embut.
Le score n’évoluera donc plus jusqu’à la fin du match. Ce score paraît bien lourd au vu du jeu proposé par les redonnais. La possession de balle et l’occupation du terrain sont probablement favorables aux redonnais. Beaucoup de progrès sont à noter sur ce match : nous sommes beaucoup moins pénalisé, nous réalisons de belles phases sur plusieurs temps de jeu. Mais nous manquons encore de réalisme dans cette continuité et notre défense doit être plus agressive.
Le réalisme est par contre largement favorable à Vieux Marché. Cette équipe est très complète. Ses lancements de jeu sont rapides et clairs, grâce au bon travail de leurs avants et à la vélocité de leurs gazelles. Sûrement la meilleure équipe de la poule, sur cette première phase.
S LEBE
